La bonne bourgeoisie de nos contrées ne manque pas d’étaler son opulence au Siècle d’Or. Des portraits de famille de cette élégance sont un véritable symbole de statut social. Ceci est un exemple rigoureusement mis en scène.
Il fallait être très riche au dix-septième siècle pour commander une série de portraits de sa famille à un peintre anversois de renom. C’était le cas de Joris Vekemans.
Les tableaux antérieurs à Jan van Eyck sont rares dans nos contrées, les chefs d’œuvre de l’époque bien conservés quasi-inexistants. Ces magnifiques petits panneaux rayonnants des environs de 1400 sont donc exceptionnels.
Le Christ blessé et ensanglanté montrant ses plaies et portant la couronne d’épines est une représentation très populaire dans l’art du bas Moyen-Age car elle est destinée à susciter la compassion.
Ce tableau est un concentré d’émotion. Jésus ensanglanté est descendu de la Croix et va être déposé dans sa tombe. Cette scène dramatique doit amener le spectateur à la compassion et la méditation.
Les retables et leurs multitudes de petites statues sont magnifiques. Les grands exemplaires étaient destinés à être placés sur un autel ou sur un mur à l’arrière de l’autel. Les plus petits avaient un usage privé.
La peinture et la sculpture sont réunies ici dans ce magnifique retable doré en forme d’élégante tour. Il a dû être commandé par une personne très fortunée, un proche des ducs de Bourgogne peut-être ?
Les natures mortes sont un véritable régal pour les yeux. Le genre s’est épanoui dans la peinture hollandaise et flamande du 17e siècle. Le défi pour le peintre résidait dans une reproduction aussi proche de la nature que possible.